Rêve, intuition et poésie
‘‘ Si demain, dans l’entreprise, tout ce qui est « automatisable » risque d’être automatisé, digitalisé, robotisé, il faudra sans doute être de plus en plus attentif, au moment de recruter ou de promouvoir, à la sensibilité des candidats : à égalité de compétences techniques, ne devrons-nous pas préférer ceux qui savent perdre du temps pour laisser de l’espace à leur imagination, qui allient l’esprit de finesse à l’esprit de géométrie et qu’un sens artistique prédispose à entrer spontanément en empathie avec la nature et avec les autres ? C’est une hypothèse à considérer tant on donnerait ainsi une chance supplémentaire à la naissance d’innovations, ces innovations qui, dans la compétition, feront à l’avenir la différence… En espérant que le système éducatif, les études supérieures et le modèle ambiant de la course à la performance n’assassineront pas nos Mozart. ’’
Hervé SERIEYX, vice-président de France Bénévolat